
Santé mentale ou salaire ? Les employés canadiens ont fait leur choix
Une enquête récente de la firme en RH torontoise Morneau Shepell révèle que les organisations qui n’investissent pas dans la santé mentale des employés courent le risque de voir la collaboration faiblir et leur roulement de personnel augmenter. Compte-rendu.
Un chiffre tout d’abord surprend à la lecture de cette enquête mondiale, réalisée en français et en anglais par Morneau Shepell auprès de 8 000 répondants en août et en septembre 2019, au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni : plus des trois quarts (77 %) des employés canadiens envisageraient de changer d’emploi pour le même salaire, si leur nouveau milieu de travail offrait un meilleur soutien en matière de bien-être.
Et même une majorité (60 %) serait encore prêt à le faire… pour un salaire inférieur ! Cette tendance a été observée même parmi ceux qui déclarent ressentir un stress financier élevé (51 %).
Cette enquête, pour la première fois étendue aux États-Unis et au Royaume-Uni, révèle également que, quel que soit le pays, les employés placent la santé mentale au sommet des facteurs qui composent leur bien-être global, avant la santé physique et la santé personnelle.
Santé mentale ou salaire ? Les employés canadiens ont fait leur choix